Châssis
alternateurs pour reproduction des plaques stéréo.
Divers modèles fabriqués en France - Début XXème
Ces châssis permettent de réaliser les plaques positives par
contact sans découpe préalable du négatif originel.
1 / Châssis pour plaques format 45x107 mm avec volet
d'occultation en laiton verni
2 / Châssis pour plaques format 6x13 cm avec volet
d'occultation en laiton verni.
Similaire au précédent, mais pour
l'inversion de plaques de plus grand format.
3/ Châssis pour plaques format 6x13 cm sans volet
d'occultation
On peut lire sur une étiquette
collée au fond :
A. Picard Opticien
Produits
Photographiques
109, rue de Paris - LE
HAVRE
4/ Châssis pour plaques format 6x13 cm sans volet
d'occultation
Avec un verrou
permettant de presser les plaques l'une contre l'autre
La fenêtre
d'exposition est au format de la plaque et ne dispose pas de volet
d'occultation.
5/ Châssis pour plaques format 45x107 mm avec volet
d'occultation en laiton nickelé.
Le système de
fenêtrage est différent des modèles 1 et 2. Le volet est maintenu par deux
cornières latérales.
2, 4 et 5 : Don de Bernard Bouisson – septembre 2022
Procédé pour la confection des plaques positives à partir
des plaques négatives :
Extrait de l' "Instruction
pour l'emploi du Vérascope Richard – pages 26 et 27.
" … Ce châssis porte une
ouverture au centre ; il est établi de façon que le côté gauche du cliché
s'imprime sur le côté droit de la plaque et vice versa, ce qui nécessite deux
expositions à la lumière.
On fait l'inversion
des deux glaces en faisant glisser celle de dessous vers la droite et celle de
dessus à gauche ; on referme le châssis et on procède à une nouvelle
exposition.
Cette manière d'opérer
exige deux expositions pour un même cliché ; il convient donc, pour obtenir la
même intensité d'images, de faire les deux expositions de même durée et à la
même distance du foyer de la lumière blanche."
Explications plus détaillées dans l' "Instruction pour l'emploi du Glyphoscope" Jules Richard – pages 13 et 14.
"… Tirage des diapositifs
Pour que le relief
existe quand on regarde les positifs dans le stéréoscope, il faut alterner les
deux épreuves dans le châssis avant de tirer les positifs.
Il y a deux manières
de procéder : soit en coupant les clichés, soit en se servant du châssis
alternateur qui permet de faire l'inversion sans couper.
Nous ne décrirons que
le deuxième procédé, qui a, entre autres avantages, celui de demander un
matériel moins coûteux que l'autre, car il suffit d'un seul châssis
alternateur.
Ce châssis porte une
ouverture au centre ; il est établi de façon que le côté gauche du cliché
s'imprime sur le côté droit de la plaque et vice versa, ce qui nécessite deux
expositions à la lumière.
On fait l'inversion
des deux glaces en faisant glisser celle de dessous vers la droite et celle de
dessus à gauche ; on referme le châssis et l'on procède à une nouvelle
exposition.
Cette manière d'opérer
exige deux expositions pour un même cliché ; il convient donc, pour obtenir la
même intensité d'images, de faire les deux expositions de même durée et à la
même distance du foyer de la lumière blanche.
Le châssis étant
ouvert, on place le cliché gélatine en dessus, sur le côté portant la fenêtre,
de manière qu'il bute bien sur l'extrémité ; on met dessus une plaque sensible
au chlorure ou au lactate d'argent, de manière qu'elle bute sur l'autre
extrémité di châssis et que la surface gélatinée soit en contact de celle du
cliché. On referme le châssis en s'assurant que les deux plaques reposent bien
sur le rebord du côté de la charnière. Sans cette précaution, on pourrait avoir
des positifs mal centrés.
On expose le châssis à
positifs ainsi chargé à environ 20 centimètres d'une bougie ordinaire allumée
et on laisse poser de 10, 15, 20 ou 30 secondes et même d'avantage, suivant
l'intensité du cliché."
Evidemment, la plaque obtenue devra être développée à
l'issue !