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Focaflex |
Format |
Année |
Pays |
Rareté |
135 |
1959 |
France |
Rare |
Une parfaite sobriété,
une esthétique épurée, un fleuron du savoir faire français.
Foire photo
de Chelles le 16 mars 2025. Achat à Jean-Pierre V.
Commentaire
A première
vue, on peut penser qu'il s'agit d'un appareil à visée indépendante, mais il
s'agit bel et bien d'un reflex qui étonne par l'absence d'un pentaprisme en toit. C'est un ingénieux système de miroirs
logé dans la partie supérieure qui offre une visée confortable. Sur cette
première version, la pastille du télémètre est rectangulaire et centré au
milieu d'un cercle.
Ce qui est étonnant, c'est le choix d'un obturateur central
avec objectif fixe d'autant que la firme de Levallois maitrisait depuis
quelques années les obturateurs à rideaux. Fabriqué avec soin en fonte
d'aluminium, ce boîtier est tout de même très élégant et doit être agréable à
l'usage. Le capot supérieur est très plat avec un déclencheur hémisphérique
lisse et brillant.
L'objectif Oplar-Color de 5cm focale ouvre à 2,8. Il est associé à un
obturateur Atoms comportant en plus des graduations
classiques une bague de graduation en indice de lumination.
Comme le montre cette courte animation, l'armement de
l'obturateur relève le panneau de protection du film qui supporte en interne un
miroir semi-transparent.
On remarque aussi la forme de la manivelle de rembobinage
une fois sortie de son logement.
Bien que la production se soit achevée en 1963, deux années plus
tard c'est dans le film de Gérard Oury "Le corniaud"
que le Focaflex connaîtra la gloire grâce à Bourvil.
(image du film "Le Corniaud": B. Laprade)
N° Série |
N° Fiche |
Mc K |
Boîtier |
1129 |
759 |
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à FOCA : Foca collection